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Panorama 2025 : Outils IT pour les courtiers – Partie 2

22/6/2025
Courtier en assurance utilisant une plateforme digitale pour gérer ses contrats et ses clients.

Les outils IT pour les courtiers : un enjeu décisif pour leur croissance

Dans le courtage, la technologie n’est pas un simple support : elle conditionne la capacité à croître, à gagner en flexibilité et à se différencier. Contrairement à une idée reçue, les besoins logiciels d’un courtier ne dépendent pas uniquement de sa taille, mais surtout de sa stratégie et de son modèle économique.

Un petit portefeuille peut nécessiter des outils de gestion de portefeuilles complets  si le niveau de délégation est élevé. À l’inverse, un courtier sans délégation peut gérer plusieurs millions d'euros de primes via un CRM et les extranets de ses assureurs.  Mais dans tous les cas, la qualité des outils IT devient un facteur critique de performance :

  • mal adaptés, ils freinent la croissance,
  • performants, ils accélèrent la distribution, augmentent la productivité et renforcent la rentabilité.

C’est pourquoi il est essentiel de comprendre les différents scénarios d’outillage, selon le modèle économique et le niveau de délégation du courtier .

A noter : nous ne parlons ici que des courtiers distributeurs. Pour les courtiers grossistes, ne manquez pas notre Partie 3 dédiée à ces types d'acteurs.

1. Comprendre les différents niveaux de délégation

Un assureur peut déléguer tout ou une partie de ses opérations à un courtier. Ces délégations couvrent généralement quatre dimensions :

  • Souscription : capacité à signer un contrat d'assurance sans en référer systématiquement à l'assureur. En général, sur des produits bien standardisés (Auto, MRH, MR Pro), un courtier peut accéder à un tarif et proposer un devis au client sans avoir de délégation de souscription. Par contre, la signature se fait sous le contrôle de l'assureur, souvent via un portail extranet.
  • Gestion : possibilité de réaliser les opérations de vie du contrat (avenants, résiliations, attestations).
  • Encaissement : prise en charge directe de la facturation des primes et des commissions. Point important : un courtier peut ne pas avoir de délégation d'encaissement (et donc c'est l'assureur qui facture la prime au client) et avoir tout de même besoin de facturer ou distribuer ses apporteurs d'affaires ou ses co-courtiers. Dans ce cas, il est souvent intéressant de s'équiper d'outils de gestion de la facturation même sans délégation d'encaissement de l'assureur.
  • Sinistres : traitement complet ou partiel des déclarations, instructions et indemnisations.

Selon la combinaison de ces délégations, le besoin logiciel varie radicalement.

2. Les produits non délégués : l’empire de la double saisie

La majorité des courtiers travaillent hors délégation. Concrètement, cela signifie que :

  1. Ils opèrent dans l’extranet de l’assureur pour créer et gérer les polices.
  2. Ils ressaisissent ensuite les informations dans leur propre outil interne pour suivre le portefeuille.

Ce modèle génère plusieurs limites :

  • Double saisie chronophage : perte de temps, erreurs possibles.
  • Vue portefeuille éclatée : aucune vision consolidée des clients.
  • Manque de pilotage : peu de données exploitables pour orienter la croissance.

Dans ce contexte, la digitalisation est cruciale. Quand les portefeuilles grossissent, les tâches administratives explosent. Sans outillage adapté, la croissance se bloque.

Un outil type CRM  devient donc indispensable pour centraliser les données client, automatiser le suivi, et donner une vue agrégée du portefeuille. Par contre, cette outil doit souvent être augmenté de briques dédiées à l'assurance afin de maximiser son efficacité.

C’est exactement la promesse de Korint Grow :

  • outil CRM clé en main ou intégration avec votre CRM
  • intégration emails et
  • lecture de document pour pré-saisie automatique

Le but : offrir une vue 360° du client et éviter les opérations de double saisie chronophages.

3. Les produits délégués : un saut d’échelle technologique

Dès qu’un courtier obtient une délégation (souscription, gestion, encaissement ou sinistres), le besoin logiciel change de nature.

Un simple CRM ne suffit plus. Il faut un SI de gestion de portefeuille robuste, capable de traiter des opérations complexes tels que  :

  • Calculs des primes et gestion des encaissements avec une fiabilité totale.
  • Suivi du portefeuille et conformitévis-à-vis des assureurs et du régulateur.
  • Automatisation des flux récurrents (avenants, attestations, quittancement).

En délégation complète, les besoins sont quasiment ceux d’un assureur : tous les outils métiers deviennent nécessaires.

C’est là que Korint Core fait la différence :

  • une plateforme SaaS assurance pensée pour absorber ces volumes et ces complexités,
  • modulaire, donc déployable progressivement,
  • digitalisation native, avec des APIs ouvertes pour connecter CRM, extranets et partenaires.

Mais la gestion de portefeuille ne suffit pas : un courtier délégué doit aussi orchestrer des parcours fluides de souscription et de gestion, à la hauteur des standards digitaux actuels. Cela implique de proposer aux distributeurs et assurés :

  • des flux de souscription paramétrables, qui s’adaptent aux produits et aux règles métier,
  • une expérience utilisateur claire pour collecter les documents, générer des devis et finaliser les signatures,
  • une interface unifiée entre les courtiers, assureurs et partenaires pour épauler votre stratégie de distribution.

C’est précisément le rôle de Korint Reach :

  • un extranet et portail de distribution prêt à l’emploi,
  • soit connecté en temps réel avec Korint Core ou bien qui s'intègre à votre backoffice
  • qui permet de lancer des parcours digitaux homogènes, rapides et 100 % conformes

4. Les pièges à éviter pour les courtiers en croissance

Beaucoup de courtiers sous-estiment la complexité des délégations, et se contentent de logiciels légers. Problème :

  • dès que le portefeuille s’élargit, la facturation des apporteurs d’affaires, la gestion des commissions ou le suivi des frais de dossiers deviennent ingérables sans outils dédiés,
  • les logiciels CRM généralistes ne couvrent pas ces besoins spécifiques au courtage,
  • et au moment de franchir un cap (devenir grossiste, obtenir une délégation supplémentaire), il faut tout ré-implémenter.

C’est pourquoi Korint défend une approche claire : si vous avez de fortes ambitions de croissance et notamment si vous visez aujourd'hui ou demain l'obtention de délégations de la part d'assureur, équipez-vous dès aujourd’hui avec des outils évolutifs.

Un logiciel de gestion modulaire, ouvert et pensé pour évoluer permet d’accompagner la croissance sans jamais se retrouver bloqué.

5. Les bénéfices concrets d’un outillage adapté

La question n’est pas seulement de s’équiper, mais de mesurer l’impact  direct des bons outils IT.

Selon un rapport McKinsey (The future of AI in Insurance), les acteurs qui investissent tôt dans des solutions digitales robustes enregistrent en moyenne :

  • +20 à 30 % de productivité opérationnelle,
  • –40 % de temps de traitement sur les opérations de gestion,
  • et jusqu’à +10 % de croissance de primes grâce à une meilleure réactivité commerciale.

Pour un courtier, la valeur ajoutée d’un logiciel adapté se joue sur quatre axes :

  • Accélérer la croissance : Moins d’opérations manuelles, plus de temps pour développer des partenariats et distribuer de nouveaux produits.
  • Renforcer la conformité : Les délégations exigent une traçabilité parfaite des opérations. Les bons outils garantissent un suivi transparent et conforme aux attentes des assureurs comme du régulateur.
  • Améliorer l’expérience client : Des parcours  parcours fluides et digitalisé réduit les erreurs, accélère la souscription et fidélise les clients.
  • Gagner en flexibilité : La croissance d’un courtier n’est jamais linéaire. Les besoins logiciels évoluent à mesure que les délégations s’élargissent.

Conclusion : un choix stratégique, pas technique

Les outils IT ne sont pas une question de taille de cabinet, mais de vision stratégique.

  • Hors délégation, l’enjeu peut se limiter au début à de la double saisie et de donner de la visibilité sur le portefeuille.
  • En délégation, il s’agit de déployer des outils de gestion complets, comparables à ceux d’un assureur.

Dans les deux cas, le courtier doit considérer l’outillage non comme une charge, mais comme un levier de croissance et de compétitivité.

La flexibilité des solutions logicielles comme Korint permet d’accompagner toutes les étapes : de la distribution simple via extranets, jusqu’à la gestion déléguée intégrale.

Cet article est la deuxième étape de notre série sur les outils IT en assurance. Dans la prochaine partie, nous aborderons les défis spécifiques des assureurs et mutuelles, confrontés à la modernisation de systèmes historiques et à l’impératif de digitalisation.

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